Après des années fastes, le diesel se retrouve aujourd’hui au cœur des enjeux d’environnement et de santé publique. Responsable d’émissions de CO2, ce carburant participe activement au réchauffement climatique. Il pollue à l’échelle locale, relâchant oxydes d’azote et particules fines, tous deux nocifs. Son utilisation entretient notre dépendance à l’énergie fossile. Enfin, il induit une pollution plus insidieuse : la pollution sonore. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le bruit de la circulation peut être à l’origine de maladies nerveuses graves. C’est pourquoi il est essentiel de limiter l’utilisation des carburants fossiles et en particulier du diesel. Ce défi est soutenu par l’évolution continue des normes environnementales, imposant des plafonds d’émissions à travers le monde (Euro VI en Europe, par exemple).
Parmi les solutions existantes, la plus évidente est l’utilisation de carburant alternatif. Le HVO (Hydrotreated Vegetables Oils, hydrocarbure fabriqué par hydrogénation d’huiles végétales) se substitue directement au diesel. Le gaz naturel, une fois compressé, peut également servir de carburant (GNC). Le recours à une motorisation hybride (couple moteurs thermique et électrique) diminue drastiquement la consommation de carburant et donc l’émission de polluants.