3. Technologie
Pour garantir la sécurité sanitaire des voyageurs, les transports collectifs rivalisent d’innovations technologiques. Nées de la crise, nombre de ces bonnes pratiques ont vocation à perdurer.
Hong kong
Pour éviter d’exposer les agents de nettoyage, un robot se substitue à eux et vaporise du peroxyde d’hydrogène, qui désinfecte la rame en 7 minutes.
Manchester
Depuis juin, l’AOM Transport for Greater Manchester et la startup Humanising Autonomy modélisent les flux humains dans les transports collectifs, pour améliorer la distanciation sociale.
Pékin
10 min : c’est le créneau horaire à réserver en ligne pour pénétrer dans le métro de Pékin (dispositif testé dans deux stations au mois de mars).
Île-de-France
STIVO : c’est le texto qu’il est possible d’envoyer au 93100 pour acheter son billet de bus en Île-de-France, afin de limiter les contacts entre conducteurs et passagers.
New York
La Metropolitan Transportation Authority a testé des films antimicrobiens, des filtres à air innovants, des rayons ultraviolets purificateurs et des sprays électrostatiques.
Berlin
Et si une simple caméra thermique permettait de détecter les malades du Covid-19 ? Un test grandeur nature a été effectué en mars dans le métro de Berlin (station Alexanderplatz).
4. Innovation frugale
Les solutions les plus simples sont parfois les meilleures. Le secteur de la mobilité a également recours à l’innovation “de bon sens” pour transporter les voyageurs en toute sécurité.
Barcelone
Pour éviter les contacts sur les boutons-poussoirs, les portes des trams, trains et bus du réseau TMB s’ouvrent à chaque arrêt.
Paris
De nombreux taxis et VTC ont posé des bâches dans leurs véhicules. CaoCao, VTC en déploiement à Paris, a quant à elle conservé la cloison en plexiglas de ses véhicules d’origine, les “black cabs” londoniens.