« Dans de nombreux pays, et notamment en France, les transports ont été conçus sur un modèle de « mass transit », pour permettre à la majorité de se déplacer. Cette approche crée malgré elle de l’exclusion pour les personnes en situation de handicap, en difficulté financière ou tout simplement travaillant en horaires décalés. La notion de mobilité inclusive, pour une mobilité accessible à tous, s’affirme dans le débat public français depuis 2013. C’est un défi de taille car les difficultés de mobilité constituent le deuxième obstacle au retour à l’emploi en France. Il est d’abord essentiel d’associer les passagers fragilisés à la conception des réseaux ou des nouveaux services, comme c’est le cas par exemple à Copenhague. Autre prérequis : la formation des passagers. Qu’il s’agisse d’une meilleure compréhension des plans et de la signalétique, de la connaissance approfondie des solutions de transport proposées ou encore de l’utilisation des nouveaux outils digitaux, la mobilité ça s’apprend ! C’est la conviction que nous défendons en installant des plateformes de mobilité dans les gares et en allant à la rencontre des personnes qui se sentent fragiles en situation de mobilité. Objectifs : démystifier les transports et stimuler la confiance des passagers. »