89 %
des répondants ont un smartphone.
Mais s’ils sont 98 % en Chine, ils ne sont que 79 % à Montréal et à Rotterdam.
60 %
des répondants (mais 64 % des utilisateurs de transport collectifs) veulent avoir la possibilité de se faire aider par un être humain lors de démarches effectuées sur internet.
La réponse apportée aux citoyens a tout à gagner à être « phygitale » (physique et digitale).
1/4
Une personne sur quatre a déjà utilisé l’assistance vocale pour une recherche d’information. Et ce sont les Indiens qui parlent le plus à leur téléphone (55 % des répondants à Delhi). Au global, l’assistance vocale est plus répandue chez les utilisateurs de transport en commun : 30 % d’entre eux y ont recours (contre une personne sur quatre pour l’ensemble du panel).
70 %
des possesseurs de smartphones utilisent une application de transport ou de cartographie au moins une fois par mois. Parmi les fonctionnalités utilisées chaque semaine, les cartes (61 %), itinéraires (53 %) ou horaires des prochains départs (46 %).
Les applications ont tout intérêt à intégrer ces fonctionnalités, très utiles pour savoir quand courir (ou pas).
59 %
des répondants préfèrent la marche aux transports publics. C’est vrai dans presque toutes les villes, sauf à Los Angeles, où c’est la voiture qui l’emporte (53 %), et à Amsterdam, où ce sont les deux roues qui sont les plus utilisés (59 %). Pourtant, seule une personne sur quatre se déclare satisfaite des infrastructures liées à la marche.
Il s’agit de concevoir des offres complémentaires de la marche à pied et de rester attentifs à la qualité de l’aménagement des trottoirs ou de l’information proposée aux piétons.
37 %
des utilisateurs de transports publics utilisent presque toujours un autre mode pour rejoindre le réseau. C’est encore plus vrai à Perth, Brisbane, Manchester (55 %) et Lyon (51 %).
Les réseaux de transport, dans leur désir de répondre aux besoins des citoyens, imaginent des offres variées où les différents modes se combinent aisément.
42 %
des répondants travaillent parfois le dimanche, surtout à la Nouvelle-Orléans (56 %) et à Wuhan (54 %). 36 % travaillent souvent et/ou occasionnellement la nuit, surtout à Delhi et Hyderabad (68 %). 26 % travaillent de chez eux au moins une fois par semaine, surtout à Mumbai (43 %), Delhi (42 %) et Boston (39 %).
Le travail change, les heures de pointe aussi ! Le dimanche ou la nuit, les offres de transport peuvent prendre en compte des horaires aménagés.
44 %
des répondants se déplacent au moins une fois par semaine pour faire du shopping, surtout en Australie (62 %). Ils sont 22 % à se déplacer au moins une fois par semaine pour visiter la famille, surtout à Bergen, en Norvège (32 %). 17 % pour faire du sport ou se livrer à une activité culturelle, surtout à Paris (40 %) ; et 46 % des répondants se déplacent au moins une fois par semaine pour simplement aller se promener en ville, dans un parc, surtout à Oslo (60 %).
Le plan et les horaires du réseau doivent tenir compte des multiples raisons de se déplacer.
2/3
Près de deux personnes sur trois changent de mode de transport au cours d’une même semaine, au moins occasionnellement – surtout. Mumbai (88 %) et à Los Angeles (78 %). Et près de deux personnes sur trois changent de mode de transport entre l’aller et le retour au cours d’une même journée, au moins occasionnellement. Surtout dans les villes chinoises (80 %) et à Los Angeles (87 %).
Les modes doivent pouvoir être facilement combinés.
1/2
Pour une personne sur deux, les jours de la semaine où elle travaille (ou étudie) changent souvent ou occasionnellement. Aux États-Unis, les jours de semaine travaillés varient pour 26 % des gens.
Aux évolutions du travail correspondent des évolutions de modes de vie auxquelles il faut s’adapter.
38 %
des répondants utilisent déjà les nouvelles solutions de mobilité au moins une fois par mois. C’est encore plus vrai aux États-Unis (47 %), en Argentine (57 %) et en Chine (77 %). 65 % des personnes interrogées se déclarent « utilisateurs potentiels » de nouvelle mobilité (90 % en Chine). Dans les villes américaines telles que Boston, Los Angeles, ou la Nouvelle-Orléans, plus du tiers des répondants pratiquent l’auto-partage et 50 % empruntent un VTC plus d’une fois par semaine. Vélo électrique, auto-partage, trottinette en libre-service… ces solutions viennent en complément des transports collectifs, pourtant utilisés au moins une fois par mois par 64 % des personnes interrogées. N’opposons pas les solutions les unes aux autres !
+ 90 %
Dans les villes scandinaves comme Stockholm , Oslo ou Copenhague, plus de 90 % des gens utilisent le bus. L’usage du tramway (près de 60 %) et du métro (environ 65 %) est également très répandu. En revanche, les nouvelles mobilités (auto-partage, VTC, etc.) restent marginales (moins du tiers des répondants).
1/3
Dans les villes américaines comme Boston, Los Angeles, ou la Nouvelle-Orléans, plus du tiers des répondants pratiquent l’auto partage. Au pays de la voiture, l’usage des berlines (type VTC) est pratiqué par 50 % des répondants, souvent plus d’une fois par semaine. Trottinettes et vélos partagés gagnent aussi du terrain. Plus de 20 % des interrogés utilisent ces solutions de déplacement dans les villes enquêtées. Pour autant, bus et métro, quand ils existent, sont largement utilisés (près de 50 % des répondants).
3
types d’aménagement arrivent en tête des attentes pour faciliter la mobilité :
- une circulation plus fréquente des transports en commun, notamment le soir et le week-end, pour 45 % des interrogés ;
- l’amélioration du confort des transports publics (climatisation, sièges, etc.), pour 40 % des interrogés ;
- l’amélioration des aménagements piétons (bancs, cheminement, éclairage, signalétique…) pour 43 % des interrogés.
83 %
des répondants pensent que les technologies simplifient la mobilité. C’est particulièrement vrai chez les utilisateurs de transports collectifs (87 %). Grâce aux technologies, on peut sélectionner le bon mode de transport au bon moment, mixer les moyens de transport, arriver plus vite et de manière plus confortable à destination.
LES USAGES DU NUMÉRIQUE DEMEURENT QUALITATIVEMENT TRÈS VARIÉS
32 %
des interrogés se rangent parmi les « digimobiles », soit parmi ces personnes connectées partout et tout le temps grâce à leur smartphone, très à l’aise et enthousiastes vis-à-vis des technologies numériques en général.
27 %
se rangent parmi les « followers ». Ils sont à l’aise avec une grande partie des fonctionnalités offertes par leur smartphone, et jugent favorablement l’apport des technologies numériques en général à leur quotidien.
21 %
se rangent parmi les « web-focus ». Ce sont des personnes équipées de smartphone et qui utilisent uniquement ce dernier pour ses fonctions récréatives (réseaux sociaux, jeux, musique, etc.) mais qui utilisent volontiers d’autres supports.
20 %
enfin se rangent parmi les « digi’éloignés ». Ces personnes n’utilisent leur mobile ou leur smartphone que pour ses fonctionnalités les plus simples (appels, messages voire photos) et ne s’estiment pas très à l’aise avec les technologies en général.
52 %
des « digimobiles » estiment pourtant que le tout-digital n’est pas rassurant.